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trés bonne émission … pas assez longue malheureusement .. à quand la suite … salutations … et bonne année (c mal parti) 2015
oui les bonnes émissions sont toujours trop courtes
Quand Yeshoua/jesus dit Iohanân/jean 2.19 Détruisez ce temple et en 3 jours je le relèverai », çà n’a rien à voir avec le temple terrestre …
le verset suivant l’explique :
Iohanân 2.21 Mais il parlait du temple de son corps.
D’ailleurs A.Chouraqui traduit ainsi : 19 Iéshoua’ répond et leur dit : « Détruisez ce temple et, en trois jours, je le réveillerai ».
On comprend bcp mieux …
La traduction par « chrétien » est également une mauvaise traduction. La bonne étant « messianique » de Mashia’h/Messie/Messié/oint.
Gestes d’envoyés/Actes des Apôtres 11.26 Il le trouve et l’emmène à Antioche. Ils se rassemblent dans la communauté une année entière. Ils enseignent une foule nombreuse. Les adeptes sont appelés pour la première fois à Antioche ‘LES MESSIANIQUES’. version A.Chouraqui.
Pour le terme « juif » Iehoudim en hébreu il ne concerne en réalité que les descendants de Iehouda/Juda un des 12 fils de Ia’acov/Jacob.
L’Evangile de Matyah/Matthieu en hébreu existe bien, c le Shem Tov (beau nom). Il est disponible sur le net.
On ne dit pas « l’esplanade du Temple » mais « Le Mont du Temple », l’esplanade c pour l’esplanade des mosquées ..
Fêter la naissance du Mashia’h n’est nullement biblique … on ne trouve nulle trace de cette fête dans la Bible …
Merci !
Il faudrait transformer votre livre en plusieurs dizaines de vidéos de 6 minutes pour transmettre vos découvertes au plus grand nombre, car les jeunes ne lisent pas.
Ca va venir !
bonjour a vous .. un grand merci pour cette recherche historique ! du coup ‘jai acheter les deux tome ..
je voulez juste savoir si vous même était croyant ?
Aha ! La question à 1000 euros !
Répondez alors à celle-là auparavant : est-ce que le fait pour vous de savoir si je suis ou non croyant en Dieu changerait quelque chose à votre appréciation de mon travail ?
ah non du tout chère monsieur c’était juste une curiosité de ma part qui ne met en aucun doute votre fiabilité et honnêteté dans votre travaille sinon je prendrai pas la peine de vous lire ainsi que d’avoir acheter les deux tomes.
Et bien figurez vous que je suis devenu chrétien en 2010, quelques années après ma découverte de l’islam.
ah bon et bien vous avez découvert lamour de Dieu la .. histoire Abraham nous indique .. .. prenez sois de vous
Je comprends votre cheminement.
Il se trouve qu’en ce qui me concerne, c’est l’inverse : la découverte des horreurs de l’islam m’a fait reconsidérer le peu de christianisme qui restait en moi depuis mon enfance.
Si je tiens pour un bien précieux les injonctions d’humilité, d’altruisme et d’intelligence que l’on trouve dans le christianisme; les aspects dogmatiques (dont l’islam forme une caricature monstrueuse) m’apparaissent aujourd’hui comme terriblement nuisibles à l’humanité et rendent invalide toute la mythologie religieuse.
Le dogmatisme est une arme de destruction massive (destruction de l’intelligence, de la liberté, de la vie…)
Et les religions ont une « sacrée » propension à abuser de cette arme (même si l’islam est aujourd’hui le « champion » dans ce domaine)
Et quels seraient donc ces « aspects dogmatiques » du christianisme qui seraient nuisibles à l’humanité ?
Et qu’est ce qu’un dogme pour le christianisme selon vous ? En quoi cela recouperait-il la dogmatique post-chrétienne, musulmane ou communiste, par exemple ?
Qu’est ce que le christianisme aurait fait pour mériter d’être mis dans le même sac que l’islam, sac estampillé du sobriquet de « les religions » ?
logique … mais le messianisme est la pure réalité .. le seigneur a dit quil aller revenir non? comment vous comprenais cette parole ?
Cher Gilles,
Le retour de Jésus est le point focal de tout le christianisme, même si de très nombreux chrétiens semblent avoir passé à la trappe cet élément essentiel du credo : « Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts« , d’après la traduction latine. La traduction du même credo depuis l’araméen donne ceci : « il reviendra au titre de notre seigneur pour les vivants et les morts« .
Autre point important pour comprendre ce qu’est ce retour : l’ascension de Jésus, dans la gloire. 40 jours après Pâques et la résurrection, Jésus s’est « élevé au ciel », disparaissant de la vue des Apôtres. « Une nuée vint le soustraire » (Actes 1,9), il s’est élevé dans la gloire, et c’est ainsi qu’il reviendra. Que signifie cette ascension ? Après une présence physique auprès de ses Apôtres et disciples, manifestée par de nombreux signes durant 40 jours (le chiffre symbole dans la Bible du discernement de Dieu, de la maturation des coeurs par Dieu), pour que ceux-ci comprennent qu’il était bel et bien ressuscité, et surtout qu’ils comprennent quelle était la nature nouvelle de sa présence au monde (il n’est pas ressuscité pour mourir à nouveau, comme Lazare, mais est ressuscité dans son corps glorieux, pour la vie éternelle), ses Apôtres et disciples ont en effet fini par comprendre tout cela. Ils avaient foi dans le ressuscité, une foi libre et complète, et ayant foi, n’avaient plus « besoin » de sa présence physique. Ils le reconnaissaient comme leur seigneur, comme le Messie et sauveur du mal. Ils avaient la foi. Jésus n’ayant plus besoin d’être présent physiquement pour qu’existe la foi, il a alors disparu physiquement comme le racontent les textes.
C’est comme cela que se produira son retour : le monde entier aura la foi, et reconnaîtra Jésus comme son « seigneur pour les vivants et les morts« , comme le Messie et sauveur du mal. Jésus sera ainsi présent partout, pour tous et en tous, visible du monde entier. Comme pour l’ascension, les mêmes causes produisant les mêmes effets, Jésus sera alors à nouveau présent physiquement. Nous cheminons vers ce retour, à mesure que l’humanité se convertit librement.
Toutefois, ceci n’est que le scénario idéal, celui d’une conversion totale et absolue du monde, d’une victoire totale et définitive sur le mal. Dans les faits, cela n’en prend pas le chemin : usant de leur liberté, de nombreuses personnes refusent Jésus, le refusent absolument, prennent position contre lui, contre la foi. Ils affirment qu’il n’est pas mort sur la croix, voire même qu’il n’a jamais existé, au mépris de la vérité historique – et donc qu’il est encore moins ressuscité. Ils sont négateurs de la foi, ils professent en quelque sorte une « anti-foi ». Certains le font du fait des idéologies post-chrétiennes qui affirment cette « anti-foi » (islam, matérialisme, socialisme, etc.), d’autres se prononcent en leur for intérieur sans l’influence de ces idéologies. Et ainsi, ils prennent parti contre Jésus comme les chrétiens convaincus prennent parti pour lui.
Viendra donc un moment, et c’est là tout le sens de l’Histoire, où l’humanité entière se sera prononcée librement pour ou contre Jésus. Jésus, seigneur, Messie et sauveur du Mal, sera ainsi présent partout, pour tous et en tous, et visible du monde entier, que ce soit par l’amour que lui porteront certains ou par la haine et la déni que lui porteront les autres. Ce sera là que se produira son retour dans la gloire, comme s’est produite son ascension dans la gloire. Alors il y aura jugement, selon ce que Jésus a dit à Nicodème (Jean, 3, 16- 21) :
« En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et voici quel est ce jugement: la lumière est venue dans le monde et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière parce que leur manière d’agir était mauvaise. En effet, toute personne qui fait le mal déteste la lumière, et elle ne vient pas à la lumière pour éviter que ses actes soient dévoilés. Mais celui qui agit conformément à la vérité vient à la lumière afin qu’il soit évident que ce qu’il a fait, il l’a fait en Dieu. »
Le jugement est expliqué en Mathieu 25, 31-46 :
« Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous les anges, il s’assiéra sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui. Il séparera les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs; il mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche. Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite: ‘Venez, vous qui êtes bénis par mon Père, prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la création du monde! En effet, j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire; j’étais étranger et vous m’avez accueilli; j’étais nu et vous m’avez habillé; j’étais malade et vous m’avez rendu visite; j’étais en prison et vous êtes venus vers moi.’ Les justes lui répondront: ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu affamé et t’avons-nous donné à manger, ou assoiffé et t’avons-nous donné à boire? Quand t’avons-nous vu étranger et t’avons-nous accueilli, ou nu et t’avons-nous habillé? Quand t’avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous allés vers toi?’ Et le roi leur répondra: ‘Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.’ Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche: ‘Eloignez-vous de moi, maudits, allez dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et pour ses anges! En effet, j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger; j’ai eu soif et vous ne m’avez pas donné à boire; j’étais étranger et vous ne m’avez pas accueilli; j’étais nu et vous ne m’avez pas habillé; j’étais malade et en prison et vous ne m’avez pas rendu visite.’ Ils répondront aussi: ‘Seigneur, quand t’avons-nous vu affamé, ou assoiffé, ou étranger, ou nu, ou malade ou en prison et ne t’avons-nous pas servi?’ Et il leur répondra: ‘Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait cela à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.’ Et ils iront à la peine éternelle, tandis que les justes iront à la vie éternelle. »
On le comprend, le retour de Jésus demande que chacun se prononce librement pour ou contre lui, et se prononce absolument. Nous en sommes encore loin : de nombreux chrétiens n’ont pas la foi, ne sont pas convaincus, et de même, de nombreux négateurs n’ont pas non plus « l’anti-foi ». Et il reste de plus beaucoup de monde à ne pas s’être prononcé, à être encore indécis devant la figure de Jésus, à n’avoir pas répondu en conscience à la question qu’il pose à chacun : « et vous, qui dites vous que je suis ? » (Marc 8,29).
Bonjour Olaf,
Merci pour cette belle et détaillée réponse à Gilles.
2 remarques :
-le mal : vous parlez souvent du « mal » dans vos écrits (comme beaucoup de croyants de toutes religions il me semble), et j’ai bien du mal (!) à définir ce qu’est ou qui est ce « mal ». Sauriez vous préciser ce que vous entendez par là. Mon impression est que la définition du mal en islam est diamétralement opposée à celle du christianisme et à celle qui habite tout être humain normalement constitué.
-la foi obligatoire : c’est un des aspect de l’islam que je trouve des plus stupide, abject et pernicieux : le simple fait de ne pas croire dans la validité de l’islam (qui est un sentiment, une émotion et échappe donc à la volonté) vous envoie direct dans l’enfer islamique ou même vous destine à être réduit en esclavage ou égorgé par les croyants en l’islam (=les musulmans).
Dans votre texte vous insistez (sur la base de textes du nouveau testament) sur l’importance qu’aurait le fait de croire ou pas dans la religion chrétienne…ce qui ferait ressembler fort le christianisme à l’islam sur ce point. On pourrait même penser que cette partie de la doctrine islamique découlerait directement de cette partie du christianisme.
Et, même si j’ai une sympathie pour le christianisme du fait d’autres messages comme par exemple « ce que tu fait au plus petit..c’est à moi que tu le fais », je ne peux réprimer un haut le coeur en pensant que le dieu des chrétiens condamnerait lui aussi les humains à la damnation éternelle du fait d’un sentiment échappant à leur volonté et que le dieu en question aurait facilement évité en faisant une allocution télévisée par exemple ;-)) …
Ou alors ai-je mal compris ? Pouvez vous m’éclairer ?
Amicalement
Jacques
Bonjour Jacques
Qu’est ce que le « mal » ? Vaste question que vous me posez là… N’y auriez vous jamais été confronté ?
On peut en donner beaucoup de définitions… Beaucoup, beaucoup !
On pourrait commencer déjà par isoler une sorte de noyau commun à toute l’humanité, d’expérience du mal qui en formerait une sorte définition objective : la maladie, les catastrophes, la faim, le froid, les bêtes sauvages dangereuses, la mer déchaînée, la perte de l’être aimé… Bref, c’est la mort, ses conséquences et tout ce qui y conduit. A cela, on pourrait ajouter des dimensions plus personnelles, c’est à dire des comportements personnels qui portent la mort : le ressentiment, la jalousie, l’égoïsme, la méchanceté, la cruauté, la violence etc. A mon sens, tout tourne autour de la mort, qui reste et restera la grande interrogation, le grand scandale de l’humanité. La mort pouvant recouvrir deux dimensions : la mort au sens personnel, mais aussi la disparition du groupe auquel on appartient (sa famille, sa tribu, sa nation, et jusqu’à l’humanité). C’est en fait les questions du destin personnel et du destin collectif qui sont posées avec celle du mal.
De là, on peut considérer la façon qu’ont eu les différents groupes et cultures d’envisager cette sorte de réalité objective du mal au travers de systèmes culturels, religieux et autres qui l’ont codifié, qui ont tenté de l’apprivoiser, de le contenir, de le neutraliser…. Interdit du meurtre, de l’inceste, du vol, du viol, règles de pureté, de respect de la communauté, de maintien de l’individu dans celle-ci pour qu’elle puisse survivre, etc. C’est ce qu’expliquent les ethnologues comme Levi Strauss, ou bien le philosophe René Girard, pour qui la culture provient du sacré, du religieux, lequel est une réponse à la violence, au mal (cf. son livre Les origines de la culture).
Je prétends avec lui (et d’autres penseurs) qu’avant le christianisme, il n’existait pas historiquement de système qui cherchait à détruire ou à expulser définitivement le mal. On restait sur des idées de contention du mal, de « vivre avec » le mal, comme par exemple la philosophie stoïcienne. C’est le christianisme qui, le premier, a expliqué qu’il serait possible de détruire le mal (imité en cela par tous les post-christianismes). C’est ce qui découle directement de cette annonce invraisemblable, incroyable, inouïe, que le Christ est ressuscité des morts, que nous aussi nous pourrions ressusciter, et donc que la mort serait « vaincue ». Et donc que le mal serait vaincu. C’est la concrétisation du concept de « salut », qui n’était auparavant au mieux qu’un rêve vague et flou. Les définitions données au mal vont donc évoluer à partir de ce noyau commun et de sa codification selon les cultures, jusqu’à incorporer des définitions plus ou moins renouvelées, qui permettront aux idées chrétiennes et post-chrétiennes de destruction du mal d’être opérantes.
C’est ainsi que l’islam a codifié sa vision du mal, à partir du noyau commun et de concepts post-chrétiens pour faire croire que l’islam serait en capacité de vaincre le mal. Tout en partageant dans sa définition du mal l’essentiel du noya commun défini précédemment, le mal en islam, ce serait ainsi le non respect de la fitra (la nature primordiale de l’homme que Dieu a créé en tant que musulman), ce serait le non respect de la charia… Mais si l’on gratte un peu, tout cela, fitra, charia et même islam n’existent qu’en fonction du but ultime : la promesse de la victoire sur le mal. Et à cause de cette promesse, on peut même en venir en islam, à la très grande différence du christianisme, à transformer la vision première du mal, celle du noyau commun : au nom de la promesse, il pourrait ainsi être bon selon les règles islamiques propres de tuer, d’être violent, de voler, de bafouer le noyau commun à l’humanité (qu’on peut aussi appeler « morale naturelle »).
Avec ce développement, on comprend mieux ce que recouvre l’aspect de « foi obligatoire » que vous mentionnez au sujet de l’islam. Je ne comprends pas en revanche ce que vous voulez dire sur cette histoire de « foi obligatoire » appliquée au christianisme. Le Dieu chrétien ne condamne personne, n’oblige personne… Dieu ne fonctionne pas du tout comme l’islam essaie de le faire croire ! Cette conception est même déjà en germe dans l’ancien testament : « je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance, » dis le Deutéronome 30,19. Il revient à l’homme de choisir la vie, contre la mort. Ce n’est pas Dieu qui choisirait pour lui, comme en islam… Et c’est parfaitement accompli par Jésus, par exemple lorsqu’il parle du jugement à Nicodème (Jean 3), comme je l’ai écrit plus haut : il ne s’agit pas de se conformer à un code de loi, à obéir à des injonctions divines incompréhensibles et absurdes, mais à suivre et aimer Jésus, au point d’unir sa vie à la sienne, de changer ainsi de vie, et de ressusciter avec lui.
Toutes les religions se fondront dans une seule : celle de la charité. (13-1-1897)
Les religions:
Le partage des vêtements du Christ. Il y a trois religions, issues de l’enseignement
primitif, qui se sont éloignées de la vraie religion, formant les trois angles d’un
triangle, dont le centre est la vraie croyance.
Respectez toutes les religions, car il faut que tous les fidèles de toutes les religions
mangent la chair et boivent le sang du Maître, et nul ne peut manger le corps de Jésus
s’il n’a en lui l’humilité, l’amour du prochain et l’oubli des injures.
Aucune religion ne sauve si on n’aime son prochain comme soi-même. (30-4-
1903)
Dixit « Vie et paroles
du Maître Philippe »
Témoignage d’Alfred HAEHL
Si par « trois religions » vous entendez le christianisme (lequel ?), le judaïsme rabbinique (et les caraïtes alors ?) et l’islam (quel courant ?), je crois que vous fourrez le doigt dans l’oeil jusqu’au coude avec ces espérances de pseudo-convergence… L’histoire nous enseigne exactement le contraire : depuis le judaïsme préchétien (déjà protéiforme) est né le christianisme. En réaction par rapport à lui, et suite à l’effondrement du judaïsme préchrétien (destruction du Temple et dispersion d’Israël prophétisées par Jésus), les pharisiens ont peu à peu constitué le rabbinisme, dans les 1ers siècles après JC. L’islam nait de la déformation d’idées chrétiennes, portées au sein de courant(s) juif(s) qui n’avaient pas renoncé à leur espoir de voir le messie se faire le roi du monde. L’islam nait donc lui aussi d’une réaction aux idées chrétiennes. Bref, ces 3 religions sont en fait complètement divergentes…
Croire qu’elles convergeraient, que toute l’humanité se retrouvera dans une grande et mêm famille cosmique, c’est appartenir en fait à une 4e religion. Celle sans doute de ce « maître Philippe », dont un rapide examen des traces sur internet nous montre qu’il a tout, en fait, du « maître gnostique »
MERCI pour votre travail de chercheur et votre engagement. J’ai précédemment visionné certaines de vos videos youtube et je trouve que beaucoup de gens ne sont pas capable d’avoir une démarche rationnelle et de lire ou écouter avant de juger de la véracité ou la fausseté d’une idée ou hypothèse. Votre livre et les recherches du Père Edouard Marie Gallez semblent passionnants. Je crois que avec les attentats terroristes qui se perpétuent en Europe et dans le monde, nous cherchons tous à comprendre cette religion.
Il paraît important que nous nous battions pour faire admettre que la critique de toutes les religions soient une chose admise dans toutes les sociétés.
j’ai entendu » l’Islam est une religion de paix ou je te casse la gueule » c’est le message derrière les derniers « petits malentendu » de Charlie Hebdo…(humour)
Personnellement je suis chrétienne. Je crois que sans tomber dans une haine imbécile les chrétiens se doivent de connaître leurs opposants. C’est de cette manière que je comprends l’amour des ennemis. Je crois que considérer l’autre comme un infidèle un Kofar ou un ennemi c’est déjà oublier qu’il est humain. Je crois que c’est Wayne Dyer qui disait que: « Living in a rond planet we can’t say the oher is on the other side. »
Bénédictions.
Le millénarisme dans l’Islam : merci pour cet exposé qui expose des philosophies apocalyptiques qui existent dans l’Islam. Votre travail est très intéressant.
Personnellement, vos questions-réponses ouvrent d’autres questions encore.
Une école shiite parle d’un Messie et de son prédécesseur ( le Qaïm annonciateur du Mahadi). Cette école commence avec un philosophe persan du 11ème siècle qui évoque le paradis, devient une source du Soufisme et d’autres écoles shiites. Ils ont un rejet du Prophète en tant que retour du Christ et une croyance en un retour dans le futur. Au 19ème siècle, des scions de cette école deviennent les religions Babie et Baha’ie. Un Imam druze s’est proclamé Mahadi au 19ème siècle, les Druzes viennent aussi du Shiisme. Un troisième Mahadi s’est proclamé en Egypte à la même époque, dans un mouvement sunnite dissident. Il y a eu deux Qaïms au 19ème siècle également. Tous ces gens ont « calculé » la date du retour du Christ.
Un millénarisme différent existe donc chez les Shiites, les Sunnites et leurs diverses sectes y compris les Soufis. Ces différences viennent-elles du communautarisme?
Le Coran étant, en partie, une copie conforme de textes chrétiens byzantins, ébionites et maronites, comment ont pu s’y introduire des numérologies ? Ces calculs ne sont visibles qu’à ceux qui les cherchent et les seuls chercheurs entre le 7ème et le 9ème siècle sont les Kabbalistes, des Juifs. Les calculs du Coran en base 19 ne mènent à rien, sauf à diviser le Coran en parties symétriques autour de la répétition du mot « Jésus ». Est-ce que ce sont des procédés mnémotechniques dans les textes byzantins qui étaient seulement récités ? Il me semble qu’ils ne récitaient que les Evangiles.
Avons-nous une trace historique écrite que de telles numérologies aient pu exister dans les Evangiles en Grec? Il y a des gens à l’heure actuelle, qui calculent des tas de choses dans les Evangiles en Grec, y compris les décimales du nombre Pi. (https://www.youtube.com/@Somebeachsumwhere/videos).
Ceci ne sont qu’une partie de champs d’étude que j’aurais aimé étudier. J’ai fait compta et pas langues anciennes, veuillez m’en excuser.
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